Semblable à un vélo de route, le vélo de triathlon est celui qui offrira au coureur une position plus aérodynamique. Le choix d'un vélo de Triathlon s'orientera en fonction de la pratique du cycliste: régulière, loisir ou compétition.
Choisir un vélo de triathlon : le cadre
Lorsque l'on débute en triathlon, on peut parfaitement opter pour un vélo de route classique. La forme du cadre permet une position avancée et suffisamment relevée pour être confortable. Léger et solide, le cadre en aluminium est adapté à une pratique occasionnelle. Parmi les VTT Traithlon d'entrée et de milieu de gamme, c’est le matériau le plus répandu. En revanche, le meilleur vélo de triathlon pour réaliser des performances possède un cadre en carbone plus rigide, apportant au coureur un meilleur rendement. Pour ceux qui pratiquent la compétition, les tubes larges et profilés d'un vélo de route aéro, favorisent l’aérodynamisme avec une position très penchée vers l’avant. Il sera cependant plus pesant et moins confortable en comparaison d'un vélo de route classique. Les vélos de Contre-la-montre bénéficient d'une géométrie plongeante facilitant leur pénétration dans l’air. Leurs cadres avec un angle de tube de selle davantage prononcé sont pourvus d'une tige de selle et d'un cintre bas. Le tout, afin que la position du buste soit la plus allongée possible.
Choisir un vélo de triathlon : les roues
Les roues influencent le rendement et le confort. Celles en aluminium, légères et résistantes, sont privilégiées pour une utilisation en montagne. Le carbone, conçu pour la performance, est léger, rigide et confortable. L’énergie transmise par les roues en carbone est immédiatement relayée, apportant un rendement conséquent sur le plat, alors que le freinage est moins performant que celui opéré sur une jante en aluminium. Les roues des vélos de triathlon possèdent moins de rayons que celles des vélos de route et les rendent donc plus légers. On pourra parfois observer sur les vélos de Contre-la-montre, une roue à rayons à l’avant couplée d'une roue lenticulaire à l’arrière. Il s'agit d'une roue pleine permettant d’être poussée par le vent à la manière d'une voile. Quant aux pneus, ceux dotés d'une chambre à air sont à la fois les plus faciles et pratiques à utiliser mais sont en revanche plus vulnérables aux crevaisons. Le boyau très léger offre davantage de confort, un rendement optimal ainsi qu'une bonne tenue de route. Combinée avec une jante en carbone, cette roue sera idéale pour réaliser des performances devenant une bonne option afin d'obtenir un meilleur vélo de triathlon. Cependant, les boyaux sont moins faciles à réparer et à monter que des pneus classiques. Il existe également sur le marché des pneus tubeless, c'est-à-dire sans chambre à air. Ceux-ci offrent un rendement et un confort proches du boyau. Il faudra cependant prévoir des jantes spéciales, alors qu'encore peu de marques fabriquent des pneus tubeless.
Choisir un vélo de triathlon : le groupe
Le groupe est composé par le pédalier, la cassette, la chaîne, le dérailleur, les freins et les manettes. Des groupes électriques ont fait leur apparition sur le marché. Ceux-ci permettent un changement de vitesses plus rapide et très précis mais ils ont l'inconvénient d'alourdir le poids du vélo. Le pédalier devra être adapté à la pratique de chacun. Le « compact » avec un double plateau étant le plus courant. La taille de la cassette pourra être réglée en fonction du relief du parcours. Des pignons pourront y être ajoutés si l’on prévoit, par exemple, de rouler en montagne. Le meilleur vélo de triathlon pour les débutants sera doté, quant à lui, d'un triple plateau.